mémoires d'un citoyen du monde - 06 ( Aétoéraw)

CHAPITRE VI
LE GROUPE TROISIEME MILLENAIRE ET LE THEATRE CATALYTIQUE DES OISEAUX DE PARADIS

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Dans les lignes qui suivent je résumerai les différents épisodes de ce Théâtre des oiseaux de paradis, avec des commentaires qui feront apparaître le métissage de styles de danse dont il sait être le creuset. Comme le temps aurait beaucoup manqué pour que mes élèves bénéficient d’ une formation de danse balinaise ou de danse indienne, je mettais en scène  leurs capacités, tout en leur montrant des détails ou la totalité de ma version solo dansée du conte , afin de les galvaniser. Ensemble, nous réalisions une synthèse avec ce qu'ils pouvaient recevoir de moi.


Le théâtre des oiseaux de Paradis commence sur la planète Santochan , sur l'île Aétoéraw, et au coeur d'une vaste forêt ,

traversée par un torrent, avec des bassins  au pied de cascades (photo 35) petites et grandes. Un éléphant vient se désaltérer, puis disparait dans la forêt.

 L'oiseau Phénix parait alors(photo 33), et allume un feu
sur une pierre au milieu du torrent.

 L'oiseau explique à la grenouille qu'en sautant dans le feu, elle peut brûler son karma, devenir femme, et rencontrer un homme à la mesure de son rêve. Pas de crispation identitaire : elle saute, et devient femme . L'oiseau lui donne le nom de Nanihi. Nanihi suit le torrent jusqu'à un petit lac, et nage autour des lotus où butinent des abeilles. Tout autour les poissons virevoltent.



 (Santosh signifie en tamil l'état de contentement inconditionné, et c'est une des bases du yoga .La  scène d'évocation de la forêt est empruntée au Kathakali, à une séquence que m'avait enseigné Anuben,  sur un rythme . Les mains exécutent des mudras, pour décrire la forêt, les pousses, les arbres .La pantomime pouvait éventuellement s'adapter à des mouvements du corps hérités de la danse tahitienne , du ballet classique ou de la danse modern-jazz, puisque mes élèves avaient souvent pratiqué ces styles. De même , l'évocation de la forêt peut être rehaussée par la présence de figurants faisant onduler des branches verdoyantes.  Lors des représentations à Tahiti, je siégeais ordinairement côté jardin avec les élèves qui voulaient participer à l'accompagnement musical .

Je me souviens de Teiva Manutahi et Nathalie Vigor qui ouvraient la représentation à la guitare et au toere . Je les accompagnais à la flûte de pan, et Valérie Teai entrait en danse tahitienne, en more (jupe en écorce de purau), dans le rôle de la conteuse.  Entraient à sa suite, en triangle, six jeunes filles avec le très lent mouvement balinais neleyog, qui est comme une respiration de tout le corps, à la façon des suivantes kakan-kakan du gambuh . Lorsqu'était évoqué le torrent dans la forêt, les poitrines des kakan-kakan glissaient sur un rail aérien pour mîmer la course de l'eau autour de la scène, façon ballet contemporain. Ensuite, le bassin d'eau tranquille était évoqué par les mains en hamsapaksa (danse indienne) puis par une ondulation utilisée autant en Asie qu'en Polynésie.

La cascade pouvait être mîmée par la conteuse en combinant les mudras du Kathakali avec le glissement de hanches nuut fa'atere de l' ori Tahiti. Pour une utilisation pratique de ces indications, il faut se référer aux documents vidéos qui ont été réalisés des  diverses versions du Théâtre des oiseaux de Paradis (3). L'éléphant peut être dansé en style Kathakali , mais peut également être joué par un ou deux acteurs dissimulés sous un drap , le premier tenant sur un bâton un masque d'éléphant de taille adéquate. Puis apparait le premier des oiseaux de Paradis , avec un grand jeté de ballet classique français, suivi de tours de danse contemporaine à la Roger Ribes, avec la tête qui coulisse parfois (uluwangsul balinais) - si possible.

 L'oiseau allume un feu sur une pierre au milieu du torrent . Et que voit-il ? Une grenouille. La gestuelle de la grenouille, je l'ai empruntée à celle des grenouilles du genggong de Batuan, telle que me l’ a enseignée Raï. Le genggong est accompagné à Batuan par un orchestre de guimbardes de bambou , utilisé juste pour un conte où une grenouille se transforme en femme . Les postures des jambes pour le rôle de la grenouille peuvent se révéler difficiles à réaliser pour quelqu'un ayant des douleurs chroniques aux genoux, comme tant de sportifs imprudents. Dans ce cas je préconise des  petits sauts en posture kiba dachi ( karaté), avec les mimiques  du genggong.

Nanihi. Ce mot évoque la perfection en tahitien . Du moins, par ce mot  qui lui est attribué, l'actrice est en présence de l'idéal du perfectionnement de soi, c'est là qu'est sa nouvelle identité sur le chemin de l'évolution. Les abeilles sont évoquées en solo par le mudra bhramara, et les poissons peuvent être évoqués aussi par le double mudra matsya.)

L'oiseau retourne en amont du torrent et allume encore un feu sur la pierre au milieu de l'eau .Un cerf vient boire, puis s'enfuit, ayant senti Margadao le tigre approcher. Margadao est séduit par l'oiseau au point de vouloir le dévorer, espérant ainsi s'approprier son chant et sa beauté . L'oiseau lui suggère plutôt de brûler dans le feu pour renaître sous la forme d'un homme. Le tigre est convaincu mais tout à coup, surgit un singe. Un singe qui s'entraînait à partir des hautes cimes à se lancer vers le soleil, et qui est tombé, blessé. Il traîne maintenant la patte.

Le tigre oublie l'oiseau et instinctivement se jette sur le singe qui prend refuge dans le feu.

Le feu se disperse, le singe est devenu un homme . Son nom : Oriata. Le tigre s'enfuit épouvanté. Oriata découvre un papillon prisonnier dans une toile d'araignée. Il le délivre. Le papillon le conduit jusqu'à Nanihi .



(Le tigre , le singe et le papillon sont joués de préférence dans le style balinais  des danses du baris, d'Hanoman et de Kupu-Kupu, l'oiseau dans le style du ballet contemporain, le cerf en style Kathakali. Comme pour l'évocation des poissons et des abeilles , on peut combiner les mudras de ce style avec une chorégraphie de plusieurs cerfs ou biches , avec des masques (le sexe des personnages est adapté à celui des participants, lorsque ce n'est pas absurde : ainsi le cerf peut être remplacé par des biches).

La danse du baris conjugue la dureté martiale, et la douceur. Le tigre doit être capable d'une reddition au souffle Divin s'il veut  être transformé par lui. Il  a l'intuition de cette possibilité, mais ses automatismes instinctifs de chasseur le dominent  d'autant mieux qu'il est accoutumé à la victoire. Le singe aspire à s'élever mais d'une façon illogique et maladroite, aussi tombe-t-il et se blesse. Néammoins son instinct le porte déjà vers une identité supérieure, et c'est pour cela qu'il devient homme, avec le nom d’ Oriata (étymologiquement "la danse des nuages clairs" ).

L'oiseau de Paradis figure sur le drapeau de la Papuaniugini (partie indépendante de la Nouvelle-Guinée, l'autre moitié étant sous souveraineté indonésienne). Dans cette île en effet, il était traditionnel , afin de se procurer des plumes ,de chasser l'oiseau de Paradis à l'époque des amours , où sa vigilance est atténuée. Plus récemment, en Irian Jaya, on note que malgré les lois de protection, l'espèce de ces oiseaux est de plus en plus menacée, car il s'exporte facilement empaillé.)

Oriata et Nanihi cheminent vers l'aval du torrent. Mais à un moment, le canyon est obscurci par d'épaisses fumées. Les feuilles des plantes fanent, les poissons trépassent et flottent. Tarascodus, un serpent géant se dit offensé par la nudité des amants . Il leur demande de se vêtir de sa vieille peau. Oriata et Nanihi n'y parviennent pas: la peau est trop grande , et se déchire. Alors le monstre propose un pacte : la femme se donne à lui, car il est affamé, et l'homme pourra s'enfuir comme un singe d'où il vient. Oriata et Nanihi entendent le chant de l'oiseau de Paradis , et la conscience retrouvée de l' Eternité leur donne du courage. L'oiseau plonge dans le soleil, et en rapporte un miroir qu'il lance aux amants. Nanihi s'y contemple , son front s'allume, elle retrouve le goût de vivre et Oriata a une idée. Il tourne le miroir vers le monstre qui a peur de sa propre image et qui demande à être épargné (photo 34).

(Le serpent était joué par deux  acteurs ou davantage, couverts par un long costume, dans le style des danses du lion que perpétuent les chinois à Tahiti. Mais le lion est là un personnage positif, comme le Barong balinais, alors que ce serpent apparaît sous un aspect négatif. En fait le serpent symbolise l'énergie non maîtrisée de la colonne vertébrale, l'état où l'amour est confondu avec le vampirisme. Ce qui évite aux amants de sombrer dans le désespoir, c'est le souvenir d'une Conscience supérieure, où l'être humain se réjouit d'une autre identité que celle de la bête. Si Tarascodus se prend pour Dieu, c'est qu'il ne se voit pas lui-même dans la déchéance de la séparation. Sa quête dévoratrice tente de pallier à l'incapacité d'atteindre une félicité stable par l'union à la Conscience Divine)

L'oiseau  propose à Tarascodus de brûler dans le rayon qu'il lance dans le miroir et ricoche jusqu'à son regard. Tarascodus accepte . Dans le feu sa queue devient un petit lézard, Moo-iti . Sa tête devient une vache, et son corps un petit enfant, Hamsadea. Oriata et Nanihi adoptent l’enfant et suivent l'oiseau jusqu'à l'océan. Là ils observent un crocodile à la poursuite d'un poisson qui danse à la limite de la surface des eaux avant de se se réfugier dans les profondeurs. Les amants construisent une hutte, cultivent, sèment, moissonnent, dansent.

(Le crocodile et le poisson sont dansés en style Kathakali, ainsi que l'évocation de la rivière qui se jette dans la mer. Oriata, Hamsadea et Nanihi , en tant que personnages du théâtre sont dansés de préférence en style balinais, plutot gambuh manis pour les adultes, et plutot kebyar pour l'enfant. Ensuite, il peut y avoir cette danse de moisson de l'Himalaya que nous avait enseignée Anuben. Enfin, lorsqu'il y a  la danse des amants , notre Eden duo combinait des pas de Mohini Attam à du Kathak)

Un matin, l'enfant remarque les sauts du petit lézard son frère, et l'interroge. Moo-iti lui explique qu'il s'entraîne pour pouvoir un jour voler, et devenir un oiseau du Paradis. L'enfant n'avait pas noté l'existence du Phénix , qui pourtant avait fait son nid dans un arbre voisin. Mais lorsqu' enfin il le rencontre, il n'a qu'une requête : comment devenir oiseau de Paradis ? L'oiseau le prévient :  si sa conscience n'est pas suffisamment évoluée, une transformation magique sera superficielle et sera le prélude d'une régression monstrueuse. L'oiseau demande à Hamsadea d'être patient et attentif. Pour l'instant le Phénix doit partir, comme chaque année, sur le sommet de la montagne à la rencontre des habitants de l'île. Il reviendra bientôt.

(Le lézard fait des sauts de ballet, près du sol , un peu comme certains mouvements bas du Kalaripayat. Sa compréhension de l'évolution est d'abord uniquement physique . Hamsadéa, lui, compte plutôt sur un miracle . L'intensité de son aspiration peut favoriser une évolution magique, mais en même temps sa conscience est conditionnée par ses habitudes et ses limites . La réalisation magique se révèle alors illusion, aveuglement d'un narcissisme accru , et occasion de fortifier les penchants régressifs. D'où l'exhortation à être patient et attentif. )

L'enfant néammoins ne veut pas perdre de vue un seul instant l'oiseau de Paradis. Il tente de le suivre, et lorsque vient la nuit , il  ne sait plus où il se trouve. A son réveil, il est désespéré, mais  le vent se met à souffler et dénude le sommet de la montagne . L'enfant se souvient alors de sa destination et chemine. Il arrive alors à un village qui semble vide. Il se cache lorsqu'il voit arriver des cavaliers chamarrés comme des princes. Ce sont des brigands. Ils se réjouissent car l'oiseau Phénix  a invité les villageois sur le sommet, et ils le remercient de ce qu'ils interprétent comme une permission de piller. Hamsadea s'enfuit à travers la forêt pour prévenir les villageois et l'oiseau.

( Le désir de l'enfant est tellement intense qu'il se transmue en un samyama constant sur l'oiseau .Il assume sa liberté mais dans la bonne direction, celle de l'Union avec la Conscience Divine, l'oiseau en étant seulement un signe dans les formes . S'il ne s'égare pas, il pourra éventuellement passer  de l'état de dharana (concentration) à l'état de dhyana (reconnaissance de son identité dans le Soi divin ) et puis gravir l'échelle des samadhis (union constante).Néammoins il perd sa route, avec l'épreuve de l'obscurité, de sa propre ignorance. Comme il a intériorisé de façon stable son projet de vie, et qu'il se souvient qu'il faut être attentif et patient, sa raison le remet sur le chemin de l'évolution. D'abord il prend les brigands pour des princes, à cause de leurs costumes . Mais quel roi n'hérite pas de conquérants, c'est à dire de pirates victorieux ? Les brigands projettent leur logique sur l'ombre des lois cosmiques. Parce que la matière, ou la Lumière Divine est l'essence de toutes choses, ils croient que Dieu cautionne leur convoitise, et a voulu ce qui ,en fait , dépend de leur libre-arbitre. Les cavaliers peuvent être joués comme en Kathakali, puis , une fois au sol, comme des personnages kras voire un peu lutchu (comiques) du gambuh, guerriers et panasars (selon leur hiérarchie), avec des cris appropriés , comme des kiai de karaté pour ponctuer leurs certitudes.)
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Enfin l'enfant aperçoit l'oiseau, qui danse au dessus du sommet . Mais au sol, la population, les chefs et les prêtres brandissent vers le Phénix le miroir magique que chacun a reçu de lui jadis, comme Oriata et Nanihi.  Les rayons de feu que les villageois lancent avec ces miroirs sont dirigés en faisceau vers l'oiseau dans le ciel, car ils  rendent  l’oiseau de Paradis responsable de tous les malheurs (photo 36).

Or le Phénix ne peut être détruit : il leur annonce néammoins qu'il va partir  pour une autre planète, et que quiconque voudra à son tour devenir oiseau de Paradis n'aura qu'à plonger dans le feu allumé dans le ciel pour le détruire. Hamsadéa s'élance, et son désir est si fort qu'il parvient jusqu'au feu où il se consume, et renaît sous la forme d'un nouvel oiseau de Paradis. Il veut alors suivre son maître dans le ciel, mais celui-ci lui demande de retourner veiller sur Oriata ,Nanihi, le lézard et la vache. Hamsadea obtient le pouvoir de devenir invisible à  volonté .



(Cet épisode s'inspire d'une danse solo de Bharat-Natyam dite danse cosmique de Siva . Pour notre interprétation de groupe, il  y a une mise en scène  qui coordonne le jeu des acteurs ,avec ou sans  accessoires. En général, je disposais pour tout décors, comme à Bali , de rideaux peints , surmontés par des ombrelles. Les rideaux que j'avais conçus portaient des signes symboliques de couleur, comme dans un ciel . Ceux qu'on avait fait faire à Bali représentaient un arbre d'un côté et un paysage montagneux de l'autre, avec entre les deux une représentation de Sanghyang Vedi, reconnu comme l'image de Dieu sur cette île . Cette tendance à  réduire au minimum les accessoires, et à lui préférer la pantomime, sans décor réaliste , permettait de ne pas oublier qu'il s'agissait de théâtre, et que ce théâtre était vu des coulisses par la Conscience Divine. Le chant de Gopala Krishna Bharati, compositeur tamil du XIX ème siècle pour le Bharata-Natyam, évoque un épisode de la mythologie significative du sanatana dharma (hindouisme) : les prétendus sages sont devenus tellement arrogants qu'ils pensent pouvoir détruire Siva. Ils lancent sur lui un tigre, dont il noue la peau à sa ceinture, puis le démon de l'ignorance, qu'il piétine - ce qui suggère qu'à une certaine profondeur, chacun peut retrouver la clairvoyance, mais doit d'abord être humble, pour favoriser sa réceptivité.

Les religions, dans les meilleurs des cas, se fondent sur des éclairs de clairvoyance exprimées par des paroles et des rites qui  néammoins ont tendance à perdre peu à peu leur sens au contact des moeurs des héritiers institutionnels , des patentés de la sagesse. Les habitants de cette planète Santochan ont perdu le sens du mot santosh mais ont conservé son usage comme étendard de leur identité. De ce fait leur frustration se mue en agressivité pour l'oiseau même qui les a libérés (ils ont tous reçu de l'oiseau le miroir magique où ils peuvent se transformer, comme le serpent, évoluer de la bestialité à l'éveil de la kundalini). L'enfant n'ayant pas décroché un instant de sa concentration, de son aspiration, il utilise spontanément le feu destructeur allumé par les villageois pour sa  propre transmutation. De même, dans l'adversité, le yogui se donne l'occasion d'une évolution  plus radicale .

On peut par exemple évoquer le premier bala-yogui de Mummadivaram. Hors-caste, son père le louait comme vacher à un propriétaire . Un jour l'enfant assiste dans la ville voisine à un festival en l'honneur de Krishna. Il en rapporte une statuette représentant Krishna avec une flûte et une vache, et s'assoit près d'elle sous un arbre, ayant résolu l'équation symbolique au point de pouvoir se nourrir seulement de Lumière, jusqu'à sa sortie de l'incarnation, beaucoup plus tard.

L'enfant Hamsadea devient  à son tour Oiseau de Paradis, Oiseau du souffle, réalisant l'Union avec Dieu dans le souffle (les ailes étant l'inspiration et l'expiration jusqu'à l'envol au delà du souffle corporel, le rythme étant compris). Si l'enfant veut devenir invisible, c'est parce qu'il a besoin, autant que possible , de ne pas s'identifier au théâtre du monde. Je disais à mes élèves, dans le verger sur la colline de nos entraînements : « Le théâtre , c'est en bas, en ville . Mais dans nos répétitions avec les oiseaux de Paradis, nous nous évadons de ce théâtre, nous ne jouons plus en priorité pour des spectateurs, mais devant notre conscience et ce qu'elle perçoit de Dieu. Nous nous construisons    Ensuite, nous retournons dans le théâtre social historique, car nous  y sommes incarnés, mais avec une meilleure compréhension du mode d'emploi. Le tout est de ne pas détourner la magie que nous avons approfondie (qui est la conjugaison de l'étude et de  la volonté)  de la démarche évolutive ».)


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